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Une rêveuse parmi tant d'autres. Chaque mot est une pensée qui s'envole, chaque photo aussi. Sur les ailes de mes pensées, mes rêves prennent leur envol. J'ai la tête dans les nuages et le coeur léger, au gré de mes pensées, je laisse le vent m'emporter...

mercredi 13 avril 2011

Le réseautage social ou le coup de grâce de la langue française

«Comprendre la langue, c'est comprendre la dynamique, la richesse et la complexité pour arriver à exprimer le plus précisément notre pensée.»

- Biz, Loco Locass



Le français, notre langue, celle pour laquelle on s’est battu et l’on se bat encore. Pour pouvoir parler français, nos ancêtres ont enchaînés révolution par-dessus révolution et ne se sont jamais laissé imposer l’anglais, parfois au péril de leur vie. Nous, qu’est-ce qu’on fait? On perd du terrain, voilà. Avec nos SMS, nos Twitters, nos Facebook, on ne prend plus le temps de bien écrire, on abrège, on remplace, on oublie et tout cela au péril de notre langue.

«OK, mais en quoi ça dérange qu’on écrive mal sur Facebook, c’est juste Facebook», me direz-vous? Oui, mais avec le temps que l’on passe tous les jours sur le net, à écrire tout croche, peut-on espérer pouvoir retrouver tous nos moyens une fois sur papier? J’en doute. Tout commence avec la communication, mal écrire, c’est mal communiquer et mal communiquer, ça mène bien souvent à pas grand-chose, peu importe le domaine.

Évidemment, on n’est pas tous des petits Molières. Personne n’écrit parfaitement, et une faute peut toujours se glisser ici et là. Or, on se force de moins en moins pour bien écrire. Nos nombreuses lacunes en français le montrent. Pourtant, nous aurons tous un emploi dans le futur, emploi pour lequel un critère sera commun à nous tous, posséder une bonne maîtrise du français. Sinon, aucune chance de s’exprimer précisément et de partager des idées concises et claires. Bref, de très minces chances de fonctionner.

Rendu là, Facebook aura eu le temps de passer de mode une bonne douzaine de fois, comme ses semblables d’ailleurs. À nous maintenant de nous assurer qu’ils n’emmèneront pas aussi dans leur tombe notre langue nationale…

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